Le Parti Communiste du Chablais a dénoncé une atteinte au droit d’expression après que la police municipale a interdit la distribution de tracts sur le marché de Thonon. Les militants syndicaux qui distribuaient le tract de la manifestation du 1er mai ont été informés que toute distribution est maintenant interdite sans autorisation municipale, selon un arrêté du maire datant de janvier 2023. La section du Chablais du PCF a qualifié cet arrêté d’illégal et a demandé son annulation auprès du Préfet de la Haute-Savoie. En attendant, les syndicats préparent une mobilisation du 1er mai contre la réforme des retraites.
Introduction et contexte:
Le Parti Communiste du Chablais dénonce une atteinte au droit d’expression après l’interdiction de distribution de tracts sur le marché de Thonon par la police municipale. Cette mesure résulte d’un arrêté du maire datant de janvier 2023, qui oblige dorénavant à demander une autorisation municipale avant toute distribution. Le PCF estime que cet arrêté est illégal et a contacté le Préfet de la Haute-Savoie pour le faire annuler. Pendant ce temps, les syndicats préparent une mobilisation du 1er mai pour protester contre la réforme des retraites.
Les mobilisations du 1er mai dans la région:
Les syndicats ont prévu des cortèges dans plusieurs villes de Haute-Savoie et de Savoie pour le 1er mai. Des manifestations sont prévues à Annecy, Cluses, Thonon, Annemasse et Sallanches en Haute-Savoie, ainsi qu’à Albertville, Saint-Jean-de-Maurienne et Chambéry en Savoie. Des rassemblements auront également lieu à Bellegarde et Saint-Genis-Pouilly dans l’Ain. Les manifestations visent à poursuivre la mobilisation contre la réforme des retraites.
La réaction du PCF:
Le PCF du Chablais a dénoncé la mesure d’interdiction de distribution de tracts sur le marché de Thonon comme une atteinte au droit d’expression. Selon le parti, l’arrêté du maire qui impose cette mesure est illégal. La section du Chablais du PCF a contacté le Préfet de la Haute-Savoie pour demander l’annulation de l’arrêté. Le PCF estime que la liberté d’expression est un droit fondamental qui doit être protégé.
La remise en cause du droit d’expression par l’interdiction de distribuer des tracts à Thonon a suscité des réactions de la part des syndicats et du Parti Communiste. Ces derniers ont dénoncé l’illégalité de l’arrêté municipal et ont entamé des démarches pour le faire annuler. Malgré cette interdiction, les syndicats préparent une mobilisation historique pour la fête du travail, avec des cortèges prévus dans plusieurs villes de la région. Le contenu de cet article met en évidence l’importance de la liberté d’expression et de la mobilisation citoyenne pour défendre les droits des travailleurs…Lire plus.